Rehab et le fléau nommé plastique
- roxane888
- 21 mai
- 4 min de lecture
L'histoire du plastique
Le plastique. Démocratisé dans les années 50, neuf milliards de tonnes produites en seulement 70 ans. Son succès s'explique par ses caractéristiques fantastiques : léger, résistant et peu coûteux… si peu qu’il ne vaut même pas la peine d’être recyclé ! En quelques dizaines d’années, il a pris une place importante dans nos vies : de nos vêtements aux chewing-gums que l'on mâche, il est absolument partout dans notre quotidien.
D'ailleurs, connaissez-vous les origines du plastique ? Voyons ensemble les 5 étapes dans un schéma simplifié, de l'extraction au produit fini :

Mais après avoir trouvé tous ces usages et l’avoir rendu omniprésent dans notre société, que devient le plastique usagé ? Durant les 30 premières années de l'ère du plastique, nous avons sous-estimé l'impact chimique des déchets plastique sur les milieux naturels et la biodiversité.
Il faut attendre les années 70 pour entendre les premiers signaux d’alerte : nous commençons à comprendre que le plastique n'est pas chimiquement inerte, ce qui peut modifier les organismes. Nous découvrons que le plastique remonte la chaine alimentaire jusqu'à l'homme, avec les effets secondaires associés : cancers, maladies cardiovasculaires, baisse de fertilité... En polluant les sols et les océans, nous intoxiquons finalement l'ensemble du vivant.

A l’arrivée du 21ème siècle, la prise de conscience devient globale : des images de tortues s'étouffant dans des sacs choquent l’opinion publique. La production de plastique doit être réduite et la question de la fin de vie des plastiques se pose.
Pour le plastique existant, il y a donc 3 possibilités : l'enfouissement, l’incinération, ou le recyclage. Ce dernier reste la meilleure solution, bien qu'il ne s’agit en réalité que de la moins mauvaise. On ne devrait pas parler de “recyclage” mais plutôt de “décyclage”. Contrairement au métal ou au verre, le plastique n’est pas recyclable à l’infini. On estime sa recyclabilité à 5 cycles en moyenne. Leur chaîne moléculaire se dégrade à force de subir le processus, et perdent leur intérêt mécanique, devenant ainsi des déchets purs et durs. Le recyclage ne remplacera donc jamais la réduction de plastique à la source.
Aujourd’hui, seulement 9% du plastique est recyclé. La composition chimique et l'ajout de certains additifs à la formation de certains plastiques empêchent le recyclage, rendant le processus encore plus long et laborieux. Ces difficultés, ajoutées à l'impact environnemental énorme qu'a eu le plastique en 70 ans seulement, rendent la question du recyclage centrale dans les politiques environnementales.
Dans ce cas, pourquoi recycler ?
L'objectif du recyclage, c’est avant tout d’éviter l’extraction de matière première. En donnant un second usage à une matière délaissée, nous prolongeons son cycle de vie d'une part, et nous évitons l'extraction d'une nouvelle matière d'autre part.
A condition qu'il soit associé au zéro déchet, qu'il soit dédié à des usages durables et qu'il ne remplace pas la réduction à la source, un cycle de recyclage permet une économie de matière et de CO² non négligeable.
Le choix du local
Il y a plusieurs raisons qui rendent le local plus intéressant économiquement et écologiquement, et qui ont fait de ce mot une valeur fondamentale de Rehab :
Moins de transport signifie moins de pollution. Cela peut paraître évident, mais l’impact des longs trajets en bateau ou en avion n’est pas à négliger : le transport aérien est le plus polluant des modes de transport. Quant au bateau, il ne pollue peut-être pas autant, mais chaque année plus de 1000 conteneurs tombent dans l’eau avant d’arriver à bon port, déversant leur marchandise dans les océans.
Le local permet aussi d’utiliser ce qu’il y a déjà autour de nous, que ce soit la matière, le savoir-faire ou les déchets. En plus de soutenir les entreprises et l'emploi sur le territoire, cela favorise l’économie circulaire, ce que nous faisons chez Rehab en revalorisant des plastiques post consommation et post industriels.
Favoriser le local, c’est renforcer l’autonomie des territoires. Cela signifie moins de dépendances aux flux mondiaux, aux crises logistiques ou aux chaînes d’approvisionnement fragiles. Une économie locale forte est bien plus adaptable face aux défis écologiques.
Une solution pour demain
Face à l’ampleur de la pollution plastique, aux limites du recyclage industriel mondialisé et à l’illusion du « tout jetable », il devient urgent de repenser notre rapport aux matériaux et à la production. C’est précisément ce que propose Rehab : une approche locale, circulaire et réaliste. En transformant des déchets plastiques issus de notre territoire en panneaux réutilisables et durables, Rehab démontre qu’il est possible de redonner de la valeur à la matière plutôt que de l’éliminer. Chaque panneau fabriqué est un manifeste : pour un design responsable, pour des circuits courts, pour une économie qui fait avec ce qu’elle a, là où elle est.
Recycler localement, c’est refuser l’export de nos déchets, limiter l’impact du transport, créer des objets utiles, beaux et porteurs de sens. C’est aussi tisser des liens entre acteurs du territoire : collectivités, artisans, designers, lieux culturels. Ce que nous faisons n’est pas une solution miracle, c’est une solution concrète, honnête et viable.
Chez Rehab, nous croyons que le plastique peut avoir une seconde vie. Mais seulement si on la lui offre ici, et maintenant.

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